La Communauté d’agglomération développe les voies vertes sur son territoire

21 octobre 2020

Favoriser la mobilité douce, augmenter la qualité de vie de habitants, et, surtout, booster le tourisme ! Les élus de la Communauté d’agglomération souhaitent développer les voies vertes et favoriser la mobilité douce urbaine.Dans ce cadre, il est notamment prévu de développer les axes cyclables existants, mais également de terminer la réalisation de la véloroute Via Fluvia dans laquelle la collectivité est inscrite au coté de collectivités voisines.

Dans ce cadre, une exposition mettant en lumière les formidables atouts de cet axe touristique, est organisée dès aujourd’hui à la salle polyvalente de Beaulieu. L’exposition sera par la suite visible dans les communes de Lavoûte-sur-Loire et de Rosières dans le courant du mois d’octobre.

Une exposition composée de 8 panneaux

L’exposition est composée de 8 panneaux qui mettent l’accent notamment sur :

  • Le projet Via Fluvia.
  • L’environnement paysager et géologique du site
  • L’Histoire de la Galoche

Un peu d’histoire…

Ce projet d’envergure voit ses fondements posés en 2005.

Le Pays de la Jeune Loire confirme la présence d’un axe touristique fort sur son territoire avec l’ancienne voie ferrée dite « La Galoche » reliant la vallée du Rhône à la vallée de la Loire.

C’est ainsi qu’une Voie Verte de 9,1 km est aménagée par la Communauté de Communes du Pays de Montfaucon (entre 2005 et 2008), avec pour départ la gare de Dunières et pour arrivée, Maisonneuve (à 500 m environ du tunnel du Tracol qui constitue la limite départementale avec la Loire et la Communauté de Communes des Monts du Pilat).

Puis en 2008, c’est au tour d’Yssingeaux d’aménager une Voie Verte de 1,6 km en zone urbaine. Ce tronçon, qui emprunte également l’ancienne voie ferrée de « La Galoche », permet de relier La Guide, pôle d’activités essentiel situé à l’Est de la commune, au Nord et à l’Ouest, sans emprunter le centre-ville.

Le succès de ces réalisations a encouragé la réalisation d’une étude préalable par les Communautés de Communes des Sucs et du Pays de Montfaucon lancée fin 2011. Elles sont rapidement rejointe par l’Emblavez.

Parallèlement, et dans le cadre de la mise en place d’un équipement touristique susceptible de relier la vallée de la Loire à la vallée du Rhône, et la Via Rhôna, les représentants élus des collectivités concernés se rencontrent à deux reprises en 2012. Au cours de ces rencontres, ils lancent une coopération sous forme d’une « Entente Intercommunautaire ».

Dès le printemps 2013, pour donner corps à cette ambition, les Collectivités de la Loire et de l’Ardèche lancent des études de faisabilité relatives à l’aménagement d’une voie verte/véloroute entre la Via Rhôna et le Tracol.

Des enjeux touristiques majeurs

Avec le développement de cette voie, l’offre touristique du territoire sera radicalement boostée. C’est ce que souhaitent les élus de la collectivité, qui veulent en faire un véritable produit commercialisable, économiquement et touristiquement attractif.

Ce nouvelle axe contribuera à l’avènement d’un tourisme « à vélo », complétant avec cohérence l’offre de randonnée déjà bien intégrée et reconnue. Il permettra également la pratique de nombreux sports basés sur la glisse (raquettes et ski de fond) et une ouverture de linéaires aux personnes à mobilité réduite.

La voie verte pourra alors fonctionner en continu toute l’année. De plus, la fréquentation de proximité les week-end hors saison permettra un apport de clientèle pour commerces à proximité de la voie verte.

Un grand projet collectif

La véloroute Via Fluvia, c’est avant tout un grand projet collectif. C’est un beau voyage qui se met progressivement en place, né de la volonté et de la solidarité de 6 partenaires – 6 Communautés de Communes et d’Agglomération – engagés depuis 2013 afin de créer un équipement commun, et regroupés dans une Entente : l’Entente pour la Via Fluvia.

Un dispositif administratif qui permet aux collectivités de travailler ensemble sur ce projet sans avoir à créer une structure dédiée.

Ayant pris la mesure de la forte concurrence touristique dans les espaces ruraux, les membres de l’Entente ont créé ce nouvel équipement. Il témoigne de leur volonté d’accroître leur notoriété et de développer l’économie touristique, mais aussi de partager leurs magnifiques paysages, leurs traditions et savoir-faire avec leurs futurs usagers.

Les 6 collectivités de l’Entente sont : la Communauté de communes Porte de Drôme-Ardèche, la Communauté d’agglomération Annonay Rhône Agglo, la Communauté de communes des Monts du Pilat, la Communauté de communes du Pays de Montfaucon, la Communauté de communes des Sucs, la Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay.

Avec ce projet, les collectivités misent ainsi sur un équipement touristique structurant qui permettra d’obtenir des retombées économiques directes et indirectes.

Il s’agira notamment d’encourager les usagers de la voie à aller au-delà du simple tracé pour partir à la découverte de l’ensemble des attraits touristiques des territoires… Cette voie traverse les bourgs et permet donc aux usagers de profiter des commerces et services associés.

La voie verte deviendra alors un véritable produit d’appel sur lequel les prestataires touristiques pourront s’appuyer pour développer leurs activités et proposer de nouveaux services : portage de bagages, location de vélo, préparation de panier pique-nique…

Des aménagements en perspective

Après l’étude réalisée par le Cabinet Inddigo, le tracé de la Voie Verte entre les communes de Lavoûte-sur-Loire et Rosières reprend l’emprise ferroviaire existante. Des aménagements doivent être réalisés afin de faire de ce tracé un axe voie verte au sens strict du cahier des charges des voies vertes et véloroutes.

  • La reprise des ouvrages d’art :

Plusieurs ouvrages d’art jalonnent le parcours et nécessitent d’être aménagés ou sécurisés :

– Le pont de la Galoche situé au Longes : sécurisation et reprise de la bande roulante

– Le pont de la Suissesse situé à Beaulieu : pose d’une passerelle piétons – vélos

– Les 5 viaducs présents sur la vallée de la Suissesse à Rosières : sécurisation

  • Le revêtement :

Un cahier des charges précis indique le type de revêtement à mettre en œuvre sur un linéaire de la Voie Verte. Ce dernier est choisi selon plusieurs critères dont le premier est l’utilisation, puis la durabilité et la notion budgétaire. Pour ce qui concerne le linéaire situé dans l’Emblavez, une gestion paysagère devra être faite afin de respecter son inscription dans un site naturel préservé.