Michel Roussel, le maire d’Aiguilhe, a signé une convention avec la Fondation du Patrimoine Auvergne afin de récolter des fonds pour la restauration des marches du Rocher d’Aiguilhe.
Au sommet de ce neck, a été érigé un oratoire, dédié en 962 à l’Archange Saint Michel, « chef des milices célestes » et protecteur de La Vierge Marie, honorée dans la ville voisine du Puy Sainte Marie, aujourd’hui Puy en Velay.
Ce « petit bijou d’architecture », comme le dénomma Prosper Mérimée en 1840, est d’art roman auvergnat, avec un beau portail polychrome orné d’un tympan trilobé richement sculpté. Le décor de peintures murales est encore très lisible, notamment au niveau du chœur. La chapelle a fait l’objet d’une campagne de restauration dans les années 2000.
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Le Rocher, quant à lui, continue sa vie de site naturel. Une campagne de consolidation a été réalisée en 2017.Pour ce qui est de l’escalier d’accès, saluons la performance des bâtisseurs qui surent utiliser le peu d’espace disponible afin d’accrocher sur le cône volcanique les 260 marches qui permettent aux pèlerins-visiteurs d’aller se recueillir « en plein ciel ».
Les intempéries, l’érosion naturelle, sans parler des milliards de pieds qui ont emprunté ces marches millénaires, font qu’à ce jour quelques remises à niveau, calages, tailles de pierres sont plus que nécessaires.
Afin que le confort et la sécurité des visiteurs continuent d’être assurés, la mairie d’Aiguilhe a décidé de lancer une campagne de restauration des marches et couvertines les plus endommagées.
Le coût total des travaux s‘élève à 164 370 € HT.
