Un plan d’action pour éradiquer la Renouée du Japon présente sur le Dolaizon

26 mai 2021

Depuis octobre 2020, les agents de l’EPAGE Loire-Lignon interviennent sur le Dolaizon pour éliminer une plante exotique envahissante : la Renouée du Japon, arrivée par la main de l’homme sur les berges du cours d’eau. En l’absence de prédateurs naturels et étant dotée d’une vivacité exceptionnelle, elle envahit rapidement les secteurs dépourvus de végétation et causent des dommages tant au plan des infrastructures que de la biodiversité.

La Renouée du Japon sur les berges du Dolaizon

Au bord des cours d’eau, cette plante a tendance à prendre le dessus sur le reste de la végétation et ainsi à faire disparaître les habitats refuges de la faune aquatique. En 2017, un diagnostic à l’échelle du Bassin versant de la Borne a permis de mettre en évidence que le territoire reste encore assez épargné par la colonisation de cette plante, excepté à proximité de l’agglomération du Puy-en-Velay et particulièrement sur le Dolaizon qui est contaminé à partir de Vals-Près-le-Puy. Il est important de limiter l’expansion des zones déjà affectées, comme il est important de préserver le territoire non impacté.

Quels impacts sur les milieux aquatiques ?

La présence de la Renouée du Japon en bordure immédiate de cours d’eau occasionne des perturbations sur les milieux aquatiques et l’écoulement de l’eau :

  • Augmentation du risque d’érosion des berges ;
  • L’ombrage excessif occasionné par les foyers importants provoque un appauvrissement de la flore et de la faune rivulaire et aquatique ;
  • Formation de débris végétaux pouvant obstruer le lit du cours d’eau pendant les crues.

Le plan de gestion établi par l’EPAGE Loire-Lignon est prévu sur 3 ans. Détruire cette plante est particulièrement difficile. Du fait de leurs multiplications faciles, un simple débroussaillage et/ou le déplacement des plants (exemple dans le compost, chantiers…), peuvent engendrer un nouveau site d’implantation. Pour la réussite de cette action, il est important de communiquer auprès d’un large public afin que la plante et ses nuisances soient connues.

Plusieurs structurent financent cette action

Cette action est co-financée à :
– 60 % par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne,
– 25 % par la Communauté l’Agglomération du Puy-en-Velay,
– 10 % par le Conseil Départemental de la Haute-Loire,
– 5 % par la Fédération de Pêche de la Haute-Loire.